La Jungle Jacket, la veste militaire charismatique, revue et corrigée pour l’hiver.
La Jungle Jacket, connue aussi sous le doux nom d’OG107 est cette fameuse veste militaire qui ne ressemble à aucune autre. Elle se différencie des éternelles M51 et M43 grâce à deux éléments:
– sa construction déstructurée, similaire à une chemise. Elle se porte très facilement par dessus une veste de costume
– ses poches oversize avec rabat arrondi et pli creux. On ne voit pour ainsi dire qu’elles: ce sont ces fameuses poches qui font de cette Jungle Jacket une pièce ultra forte
Valéry
Le dos charismatique
Un pli creux qui s’ajuste pour pouvoir porter plus de couches en dessous, ainsi que des ajusteurs à relâcher si besoin.
Poches oversize à rabat arrondi
Les mythiques poches oversize des Jungle Jacket, qui séparent cette veste de la myriade de vestes militaires du marché.
Poignets à bouton
Des poignets à boutons comme sur une chemise, pour un port isolant fermé ou un port nonchalant ouvert.
Le tissu choisi: un velours côtelé aux côtes fines 375g/m2
(97% coton, 3% élasthane)
Tejidos Rebés : expert du coton depuis 1955
Tejidos Rebés s’est forgée une solide réputation dans la production de coton et ses mélanges depuis 1955. La filature espagnole se distingue particulièrement sur deux axes : la mode et le vêtement professionnel (c’est aussi pour ça que la filature est moins connue du grand public).
Ce qui m’a particulièrement marqué dans leur approche, c’est leur engagement fort dans la certification Better Cotton Initiative (BCI). Une certification qui garantit des conditions de production durables et socialement responsables. C’est d’ailleurs assez rare de voir une filature qui fait certifier l’intégralité de sa production de coton.
La maison propose également des mélanges avec du coton biologique certifié GOTS (Global Organic Textile Standard). Cette certification, particulièrement exigeante, assure une traçabilité totale de la chaîne de production selon des critères écologiques et sociaux stricts.
On apprécie aussi leur certification STANDARD 100 by OEKO-TEX® de Classe I, le niveau le plus élevé possible. Pour obtenir cette certification, les tissus sont soumis à des tests poussés garantissant l’absence totale de substances nocives – un critère particulièrement pertinent pour une matière comme le coton qui est en contact direct avec la peau.
Le velours côtelé: rappel
Le velours côtelé lourd s’impose comme une option de choix pour une jungle jacket hivernal dans un vestiaire sartorial distingué. Cette étoffe substantielle, reconnaissable à ses côtes en relief caractéristiques, offre une texture riche et chaleureuse, parfaitement adaptée aux rigueurs de l’hiver.
Sa densité assure une isolation thermique remarquable tout en préservant une élégance sobre et discrète. Le velours côtelé lourd se démarque par sa robustesse et son confort, gagnant en souplesse au fil du temps pour épouser harmonieusement la silhouette.
Tableau des tailles
Je fais d’habitude XS et j’ai pris S pour pouvoir porter par dessus un costume sans problèmes.
Conseils de style
Pour chaque tenue, j’indique quelle coupe je porte.
« Aran crémeux »
Le pull torsadé écru apporte la lumière qui fait vibrer la jungle jacket vert bouteille ; la chemise rayée sert d’intermédiaire discret. Le pantalon en laine grise reste neutre et mat, pour laisser parler les volumes — col relevé, pattes, poches — et souligner la lame verticale de la patte de boutonnage.
Ainsi, une silhouette cosy mais disciplinée : contraste de températures contrôlé, grains francs, mouvement clair.
« Balcon indigo »
Ici, la jungle jacket s’ouvre sur un chambray indigo et un denim brut : palette courte, valeurs sombres, aucune brillance parasite. La côte large capte la lumière rasante sur l’épaule, tandis que les poches hautes et les poignets renforcés deviennent les seuls ornements.
Bref, un city-casual directionnel : structure utilitaire au premier plan, ancrage workwear en bas, et une lecture très graphique.
« Velours & flanelle »
La jungle jacket vert bouteille en côte large mène la composition : quatre poches à soufflet, col convertible à l’angle juste, rabats graphiques qui ordonnent la façade. Dessous, le gilet en laine grise et la chemise rayée installent un formel tempéré ; le pantalon en flanelle prolonge la matité feutrée et nettoie la verticalité.
Ainsi, la veste gagne par texture et proportions, non par la couleur : peu de tons, beaucoup de grain, et une silhouette utilitaire-civilisée immédiatement lisible.
« Aran urbain »
La jungle jacket en velours côte large vert bouteille tient le rôle de pièce-structure : quatre poches à soufflet, col convertible net, rabats graphiques. Dessous, le pull torsadé écru injecte la lumière et fait respirer la chemise rayée, pendant que le denim indigo assure l’ancrage mat.
Ainsi, la silhouette gagne par contraste de textures (velours profond, maille relief, toile serrée) et par contrôle des valeurs (vert foncé ↔ écru ↔ bleu moyen) ; la verticalité est guidée par la patte de boutonnage et la ligne du revers.
« Littoral feutré »
Ici, la jungle jacket en tweed s’ouvre sur un crewneck marine ; l’écharpe écru injecte la lumière froide qui répond au ciel. Le pantalon en flanelle grise (revers net) assure l’assise et laisse les volumes de la veste s’exprimer — poches saillantes, tracé des rabats, grain du tissu lisible à distance.
Pour rappel, l’accord marine/écru/gris refroidit la palette et fait ressortir la texture pied-de-poule ; peu de couleurs, beaucoup de matière. Bref, une silhouette cosy mais directionnelle, taillée pour mettre en avant la veste au grand air.
