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Pantalon laine twill gris Super 110’s Vitale Barberis Canonico

67.

Attention: veste seulement

Avant de lancer ses fameuses précommandes sartoriales , Maison Singulier avait en effet produit quelques centaines de costumes en prêt-à-porter en semi-entoilé avec de très bons tissus (Reda, VBC, Dormeuil).

  • Tissu Vitale Barberis Canonico – 100% laine mérinos peignée – Tissage sergé 100% laine (110’S) Poids : 260 gr/m – 4 saisons
  • Finitions sartoriales: veste semi-entoilé, ardillon au pantalon, ouverture à l’anglaise, coutures en demi-lune
  • Revers classiques: revers 7.5 cm.
  • Circuit court: fabriqué en Europe de l’Est à partir de laine italienne
  • Quantités limitées

Pour la taille, vérifiez bien notre tableau des tailles ci-dessous. Dans le doute, prenez la taille au-dessus: je fais pour ma part 1m73 pour 63kg, soit un grand 44.

Modalités d’envoi

Notez bien que pour cette opération, les envois et rendez-vous retraits en boutique sont exclusivement gérés par la boutique Blandin&Delloye 17è Paris Villiers. Le contact de la chargée d’expédition vous sera transmis dès votre commande: elle sera votre seule interlocutrice pour toute question relative à votre commande.

Les envois et retraits boutiques ne commenceront qu’à partir du 12 mai.
Merci d’avance de votre confiance.

Valéry

Paiement en 3 fois disponible

Frais de port et retours payants (du fait de la très faible marge dessus)

Le second pantalon: un investissement judicieux
L’usure d’un costume se concentre principalement sur le pantalon, soumis à des frottements constants notamment au bureau. Cette pièce s’use en moyenne trois fois plus vite que la veste, en particulier lorsqu’on passe beaucoup de temps assis.
L’acquisition d’un second pantalon, qui ne représente qu’un tiers du prix total du costume, permet ainsi de doubler sa durée de vie. C’est particulièrement pertinent pour ceux qui portent un costume quotidiennement: cette option permet d’amortir l’investissement sur environ 5 ans avec un port hebdomadaire.

Matière: twill de laine Super 110’s Vitale Barberis Canonico 260g/m2

Vitale Barberis Canonico; quand l’histoire rencontre l’innovation

Vous suivez le blog depuis longtemps, vous savez que je m’intéresse particulièrement aux drapiers qui ont su traverser les époques. C’est justement le cas de Vitale Barberis Canonico (VBC), qui reste à ce jour la plus ancienne manufacture de tissus encore en activité, avec une histoire qui remonte jusqu’en 1663.

L’histoire débute lorsqu’Ajmo Barbero fournit une “serge grise” au Duc de Savoie : on note déjà à l’époque une maîtrise exceptionnelle des procédés de teinture qui fera la réputation de la maison. Depuis, l’entreprise est restée dans la même famille pendant 13 générations, un record qui témoigne d’une transmission réussie du savoir-faire.

En termes de capacités, les chiffres donnent le vertige :

  • 8 millions de mètres de tissus produits chaque année
  • 5000 tonnes de laine brute traitées
  • L’équivalent de 3,5 millions de costumes

La qualité des matières premières n’est pas laissée au hasard : VBC possède trois fermes en Australie et sélectionne méticuleusement ses laines à travers le monde. Pour ses tissus les plus prestigieux, la maison utilise notamment des laines mérinos Super 180’s d’une finesse de 14,5 microns.

L’offre est structurée autour de différentes gammes :

  • Les Super 110’s à 120’s : le choix idéal pour un costume porté régulièrement
  • Les Super 150’s : des tissus plus fins et luxueux
  • Des collections exclusives comme le “Revenge” en Super 150’s avec une finesse de 16 microns

Ce qui m’impressionne particulièrement chez VBC, c’est leur capacité à marier tradition et innovation. La maison maîtrise l’intégralité du cycle de production, de la matière première au produit fini, avec un contrôle qualité qui porte sur plus de 10 millions de mètres de tissus par an. Cette exigence technique explique pourquoi VBC est devenu le fournisseur privilégié de maisons prestigieuses comme Louis Vuitton, Hermès ou encore Berluti.

Le twill : une construction robuste au service de l’élégance

Le twill (ou sergé) se distingue par sa construction particulière : le fil de trame passe alternativement au-dessus puis en-dessous de plusieurs fils de chaîne, créant ainsi des lignes diagonales parallèles caractéristiques. Cette architecture singulière confère au tissu une personnalité unique que j’ai particulièrement appréciée lors de mes différents tests.

Résistance et durabilité
La construction du twill lui confère des qualités techniques remarquables :

  • Une grande résistance face à l’usure
  • Une structure dense et robuste
  • Une tenue dans le temps exemplaire

Sensations au porter Ce qui m’impressionne particulièrement avec le twill, c’est son équilibre entre élégance et confort :

  • Un drapé naturel qui épouse harmonieusement les formes
  • Un toucher doux très agréable contre la peau
  • Une bonne absorption de l’humidité

Points forts techniques

  • Une résistance aux plis remarquable
  • Une durabilité à toute épreuve
  • Un drapé qui met en valeur la silhouette
  • Un maintien de la forme constant

Spécificités à noter

  • Un poids plus élevé que d’autres constructions
  • Une respirabilité limitée due à la densité du tissage
  • Un entretien qui demande une certaine rigueur

C’est la construction que je recommande particulièrement si vous recherchez un costume qui doit conserver une allure impeccable tout au long de la journée, même avec des journées chargées.

Conseils de style

L’incontournable anthracite : une leçon de style business

Cette tenue s’articule autour d’un costume en twill de laine VBC gris anthracite, une valeur sûre du vestiaire business. Sa texture et sa couleur en font une pièce résolument formelle, parfaitement adaptée aux environnements professionnels les plus exigeants. Le twill confère au tissu une diagonale caractéristique qui, combinée à ce gris profond, apporte une prestance certaine à l’ensemble.

La veste présente une construction très business appropriate avec ses revers de 7cm et sa ligne d’épaule structurée sans être excessive. Le tombé est particulièrement maîtrisé avec une clean chest impeccable, sans un pli superflu – exactement ce qu’on attend d’un costume de cette catégorie.

La chemise blanche en popeline joue parfaitement son rôle de toile de fond pour une cravate vintage aux motifs géométriques dont les tons bruns apportent une subtile touche de chaleur à cet ensemble très urbain. C’est d’ailleurs ce genre de détails – la cravate, la monture acétate des lunettes – qui permet d’insuffler un peu de personnalité dans une tenue par ailleurs très codifiée.

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