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Mules Maison Amos tartan bleu et rouge “Gaelique”

39.90

Nos charentaises au style Gentleman Farmer avec intérieur en laine vierge et semelle antidérapante en feutre de laine

Une version bien plus casual des charentaises, pour ceux qui veulent des chaussons encore plus faciles à enfiler (mais personnellement, je préfère les charentaises).

  • Un motif intemporel: des tartans et chevrons avec beaucoup de cachet pour une touche sartoriale et traditionnelle à votre tenue d’intérieur
  • Un savoir-faire bicentenaire, depuis 1795: transféré au nouvel atelier de la marque en Charente, avec une maîtrise du cousu retourné et du foulonnage de la laine
  • Doublure intérieure en laine vierge 400g/m2: la laine la plus noble, issus de la première tonte des moutons, et qui conserve le maximum de propriétés isolantes et thermorégulatrices
  • Semelle antidérapante avec mousse ergonomique: Amos est la seule marque à proposer une mousse ergonomique dans sa semelle
  • Made in France: fabrication en Charente, label Origine France Garantie

Vente privée du 15/11 au 19/11

Expéditions le 20/11

Je vois que même après 12 années de blog, il reste des sujets encore inexplorés: celui des vêtements d’intérieur, et plus particulièrement des chaussons. Il faut dire qu’une fois rentré chez soi, le choix des chaussures devient épineux: on ne peut décemment pas garder ses souliers aux pieds toute la soirée, quand bien même ceux-ci auraient bénéficié d’un cirage méticuleux.

Je dois avouer que l’idée de vous parler de charentaises me paraissait initialement anachronique. C’était sans compter sur Mathieu Dominé-Besson, avec qui j’avais déjà eu l’occasion de collaborer sur les embauchoirs et les semainiers de chaussettes. Celui-ci a en effet relancé en 2021 la maison Amos, manufacture française de pantoufles dont l’histoire remonte à 1795.

Force est de constater que j’ai depuis largement revu mon jugement: la doublure en laine apporte un confort remarquable tandis que les motifs proposés s’inscrivent bien dans l’air du temps. Un investissement qui s’avère d’autant plus pertinent qu’il m’a permis de réaliser de substantielles économies de chauffage.

Au-delà de ça, Amos, c’est aussi une charentaise fabriquée en France (avec le label Origine France Garantie), avec une doublure en laine vierge et une semelle en feutre de laine antidérapante que je peux vous proposer pour 39€ du 15 au 19/11 avec livraison à partir du 20/11.

J’espère que ça vous plaira, et que ça vous fera faire comme moi de grosses économies sur vos factures d’électricité et de gaz.

Valéry

Maison Amos x JamaisVulgaire

Fondée en 1795 à Wasselonne, cette institution de la pantoufle française s’est forgée une réputation grâce à un savoir-faire minutieux, notamment dans le travail de la laine foulée. À son apogée dans les années 60-70, Amos employait près de 2000 personnes, faisant rayonner l’excellence française jusqu’à ce que la mondialisation ne vienne bouleverser son modèle en 1987.

Après une renaissance remarquée en 2021, Amos perpétue aujourd’hui son héritage en Charente tout en innovant intelligemment : matériaux écologiques, design contemporain et label Origine France Garantie attestent d’une production locale de haute qualité.

C’est donc avec enthousiasme que JamaisVulgaire s’associe à cette maison d’exception pour vous proposer une offre privilégiée sur leurs charentaises. Une occasion unique d’accéder à un savoir-faire ancestral tout en soutenant l’artisanat français, parfaitement en phase avec notre volonté de mettre en avant des pièces intemporelles au rapport qualité/prix irréprochable.

La Charentaise : Comment une pantoufle de domestiques est devenue l’emblème du confort à la française

L’histoire de la charentaise est intimement liée à l’industrie papetière charentaise du XVIIe siècle. Les ouvriers papetiers récupéraient alors les feutres usagés utilisés pour presser le papier, matière première idéale pour concevoir des chaussons robustes et isolants.

Cette ingéniosité artisanale s’est peu à peu perfectionnée au XIXe siècle : la technique du cousu retourné, initialement développée pour les gants de luxe à Saint-Junien, est adaptée à la confection des charentaises. Une évolution technique qui marque un tournant décisif dans l’histoire de ce chausson.

La noblesse et la bourgeoisie s’approprient rapidement ce chausson d’intérieur, particulièrement apprécié pour sa discrétion sur les parquets des châteaux. Les domestiques pouvaient ainsi se déplacer silencieusement, donnant naissance à l’expression “feutrer ses pas“.

La charentaise connaît son âge d’or dans les années 1950-1960 : les manufactures se multiplient autour d’Angoulême et de La Rochefoucauld. Elles font vivre des milliers de personnes et exportent leur production dans toute la France.

Si la production a considérablement diminué depuis cette époque, quelques artisans perpétuent aujourd’hui ce savoir-faire traditionnel, en y intégrant des matières nobles et des finitions contemporaines, tout en préservant l’authenticité de ce patrimoine charentais.

Il y a par exemple aujourd’hui moins de 5 ateliers en France encore capable d’assembler des chaussons avec semelles en feutre de laine. 

Le tartan MacPherson

Cette charentaise présente une variation du “MacPherson Modern Tartan”, qui se distingue par sa base bleu marine profond associée à des carreaux rouge vif et des surlignages jaunes. Ce tartan, historiquement lié au clan MacPherson des Highlands centrales, est reconnu pour son équilibre entre sobriété et caractère.

La bordure en feutre bleu marine est particulièrement bien pensée : elle crée une transition élégante avec le tartan tout en apportant une touche de raffinement supplémentaire. Cette finition rappelle d’ailleurs les codes des slippers plus formels qu’on pourrait trouver chez des maisons comme John Lobb ou Edward Green.

Ce qui différencie nos charentaises: un assemblage français et artisanal

La tige: un assemblage de motifs de bon goût, de mousse isolante et de laine vierge 400g/m2

La confection de la tige débute par une sélection rigoureuse des étoffes auprès de manufactures françaises, espagnoles et italiennes. Ces tissus sont minutieusement contrôlés avant d’être expédiés en Charente sous forme de rouleaux de 140×160 cm.

La particularité de ces tiges réside dans leur construction en trois couches distinctes, une opération appelée “foamage” ou “complexage”: on appose d’abord une mousse de 3-4mm d’épaisseur sur le tissu principal, avant de la recouvrir d’une laine vierge premium de 400g/m2. Cette dernière se distingue par son caractère brut: n’ayant jamais été transformée ni recyclée, elle conserve toutes ses propriétés isolantes et régulatrices.

Semelles en feutre de laine avec mousse ergonomique et antidérapante

La semelle extérieure est le fruit d’un assemblage précis entre feutre de laine et latex. Ce dernier est appliqué en deux couches distinctes : la première sature le feutre naturellement poreux tandis que la seconde vient parfaire la surface en la lissant

Cette technique confère aux charentaises des propriétés antidérapantes exceptionnelles sur la majorité des sols.

La première de propreté (aussi appelée semelle intérieure) témoigne quant à elle d’une attention particulière au confort : là où la plupart des fabricants se contentent de poser une laine de 400g/m2 sur une toile non tissée, la maison Amos ajoute une mousse ergonomique de 4.5mm entre ces deux couches.

En France, moins de 5 ateliers sont à présent capables de travailler avec ce genre de semelles.

La semelle est composée de 51% laine et 49% polyester (le polyester correspondant à la mousse ergonomique)

Une semelle avec mousse ergonomique

Amos est la seule marque à proposer une mousse ergonomique à l’intérieur de la semelle de ses charentaises.

Une épaisseur contenue

Grâce à la mousse ergonomique, l’épaisseur du reste de la semelle a pu être limitée pour garder une belle ligne et rajeunir la forme des charentaises.

Traitement antidérapant au latex

Grâce à deux couches d’enduits au latex, la semelle est antidérapante.

Les finitions remarquables

Les finitions font appel à un réseau de manufactures françaises centenaires :

Les macarons

Les macarons sont fabriqués en France par une maison fondée en 1823

Le jointage et la baguette

Le jointage est renforcé par une baguette produite par une manufacture française crée en 1890

Le bordage contrastant

Il est est confié à deux manufactures : l’une à Limoges, l’autre à Saint-André-lez-Lille (établie depuis 1947)

Assemblage et processus

L’assemblage final requiert une expertise particulière : la tige est d’abord cousue à la première de propreté grâce à une machine Strobel. L’ensemble est ensuite soudé à la semelle via une machine développée spécifiquement par Amos, utilisant une colle française exclusive. Cette technique permet une soudure à la fois invisible et ultra résistante.

Ce processus de fabrication complexe mobilise entre 8 et 10 artisans, chacun maîtrisant une étape spécifique. La manufacture, qui emploie aujourd’hui 25 à 30 personnes, fait partie des 5 dernières usines françaises encore capables de confectionner des chaussons avec de véritables semelles en feutre.

La machine Strobel

Une machine répandue également utilisée par exemple pour la confection des costumes.

Couture entre la tige et la première de propreté

Comment choisir votre taille

Il est important de bien comprendre le comportement de nos chaussons dans le temps : la matière va naturellement gagner en souplesse et épouser la forme de votre pied. Le choix de la pointure est donc crucial.

Le choix de la taille dépend d’une part de la forme de vos pieds:
– pied fin: vous pouvez sans hésiter opter pour votre pointure habituelle
– pied plus large ou un coup de pied prononcé: nous recommandons de prendre une taille au-dessus pour plus de confort.

Entre deux pointures ? La logique voudrait qu’on prenne la taille supérieure, mais c’est en fait l’inverse : privilégiez la plus petite des deux.

Prenons un exemple concret : si vous êtes en 43.5, le 43 sera le choix le plus judicieux. Le chausson s’adaptera progressivement à votre morphologie pour un résultat optimal.

Cette approche permet d’avoir un chaussant impeccable une fois la période de rodage passée, sans risquer d’avoir un chausson trop ample après quelques semaines d’utilisation.

Taille

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